INTERVIEW : JEAN-PIERRE CAPDAIL

Jean Pierre Capdail, fervent bénévole de 67 ans, est un habitué des événements handisport. Indispensable au mouvement, le bénévole est condition sine qua non des exploits des athlètes et du bon déroulé de l’événement. La FFHandisport est parti à la rencontre de ces bénévoles, qui œuvre pour le mouvement, notamment lors du HOP. Qui sont-ils ? Quelles sont leurs missions sur le Handisport Open Paris ?

 

Comment a débuté votre odyssée au côté de la fédération française handisport ?

En 2019 la fédération nous* a demandé de prendre en charge 650 athlètes et leur matériaux spécifiques des aéroports jusqu’au stade Charléty. Ce fût une rude aventure, la première fois où nous avons dû relever ce défi.

Quels seront vos rôles lors de l’édition 2020 ?

Lors de cette nouvelle édition, nous allons avoir un rôle de coordinateur. Nous devons être l’interface et le correspondant entre les athlètes et les différents pôles de l’organisation. Notre mission va s’organiser autour de l’accueil des participants à l’aéroport. Nous devrons également veiller au déplacement avec des athlètes qui ont du matériel pris en charge par une société de transport. Toutes ces flottes de véhicules seront sous notre responsabilité.

En coulisse, comment ça se passe ?

Dans les coulisses chacun va essayer d’apporter son savoir-faire, autour d’un directeur sportif chargé de piloter. Chaque secteur nécessite un traitement particulier. Néanmoins, l’idée est de faire un comité, donc de le piloter globalement. Et cela va engendrer des débats, il faut se poser les bonnes questions autour de la sécurité, du budget, beaucoup de domaines qui nécessitent d’être pointilleux. Les coulisses sont frappées de rigueur.

D’un regard plus général, comment se porte selon-vous le bénévolat ?

Il faut distinguer Paris et la région parisienne de la province. Les potentiels sont assez centrés autour de la région ile de France. Le profil du bénévole, est un individu qui essaye de s’adapter aux exigences. Si le bénévole a le sentiment d’être un bouche trou, ça ne marchera pas. Il doit se sentir utile. Pour ma part, mon adhésion au projet de la fédération française handisport se fait autour du fait que nous sommes pris en considération.

 

(*) : Jean-Pierre Capdail et son association, ABSS, fondée en 2018

//S.Benacerraf